Nous adressons tous nos voeux à l'ensemble des agents du ministère, quelque soit leur service d'affectation sur le territoire métropolitain ou non. Nous espérons que ce nouveau millésime sera meilleur que le précédent, qu'il sera porteur de moments de partage et de convivialité dont nous avons tant besoin dans ce contexte d'isolement sanitaire.
Si le gouvernement tarde à poser son diagnostic et son remède face à la Covid-19, de notre côté, nous avons déjà formulé nos voeux à l'égard des malfaisants qui sévissent en toute impunité dans les différentes agglomérations de l'hexagone malgré le couvre-feu.
> les femmes et les hommes des associations de policiers de terrain n'ont pas la parole, confiée exclusivement aux organisations syndicales qui, à de rares exceptions près, ne s'expriment qu'avec le filtre convenu et la stratégie des unes contre les autres
> le ministère de le Justice n'est pas associé aux débats pour évoquer notamment la réponse pénale inéfficiente face aux agissements des delinquants et criminels souvent multirécidivistes
> le ministère de l'Education Nationale aurait lui aussi toute sa place dans une telle rencontre, pour que des initiatives efficaces et pédagogiques puissent être entreprises auprès d'un public collègien et lycéen avec lequel la rupture avec la Police est souvent consommée
> à l'instar de ce qui a été entrepris pour la réalisation du Livre Blanc de la Sécurité Intérieure, on continue à solliciter des techniciens de haut-vol (préfets, hauts-fonctionnaires...) pour tenter de réorganiser un métier où seuls les femmes et les hommes de terrain peuvent apporter une analyse pragmatique
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Pourquoi ne nous écoute-t-on pas ou si peu ?
Pourtant, quand la colère revient si souvent, c'est que les problèmes demeurent voire empirent non ?